Sur l’atelier de savate de Charles Lecour, on peut lire Le maître de chausson de Théophile Gautier.
Continue readingSur l’atelier de savate de Charles Lecour, on peut lire Le maître de chausson de Théophile Gautier.
Continue readingDix jours plus tard, Champoiseau, François, Raphaëlle, Chétif et Lebras ouvraient pour la première fois leur restaurant à un public choisi. Ils s’étaient habillés de neuf et avaient vu les choses en grand. François, le bras immobilisé, avait quitté l’hôpital la semaine précédente pour rejoindre Champoiseau et Hugo au premier étage de La Nouvelle Licorne. Depuis deux jours, il participait avec Raphaëlle et leurs trois compères à la décoration du lieu et à la préparation du repas.
Continue readingThéodore était reparti avec Carole, Raphaëlle et Champoiseau. Héloïse et Fortuné avaient débarrassé la table et s’étaient assis un moment dans la cuisine où les foyers éteints depuis plusieurs heures avaient maintenu une température un peu plus élevée que dans la grande salle du Véfour.
Continue readingThéodore revint avec une bouteille et un plateau de fromages large comme un plan de chemin de fer.
Continue readingAprès quatre jours de repos relatifs passés en fait à travailler à Veritas, Fortuné proposa à Théodore de lui présenter Charles Lecour en fin d’après-midi. Fortuné ne se sentait pas encore suffisamment vaillant pour reprendre ses entraînements, mais Théodore accepta d’effectuer sur le champ une première séance de savate avec un élève de Lecour.
Heureux de cette expérience, ils décidèrent ensuite de passer la soirée au Palais Royal avec Raphaëlle et Héloïse, dans l’espoir que Champoiseau pourrait aussi se joindre à eux. Théodore proposa d’aller le chercher chez lui.
Fortuné serait bien resté couché toute la journée, mais son sens du devoir l’en empêcha. Les choses rentraient dans l’ordre, après tout, et il était dans l’ordre des choses qu’il fût dorénavant à son travail du matin au soir. Il fut juste, pour une fois, le dernier employé de Veritas à rejoindre son poste en milieu de matinée ce 11 mars, sous l’œil toujours aussi curieux et inquisiteur de ses collègues. L’un d’eux l’informa que le directeur l’attendait.
Continue readingTrois prisonniers profitèrent de l’obscurité pour se précipiter dehors. Le quatrième, celui qui craignait que l’homme aux clés n’attende là-haut, hésita à les suivre et bien lui en prit. On entendit deux coups de feu puis un cri, suivi d’un second encore plus effroyable. Un corps dévala les marches, la chemise ensanglantée. Arrivé en bas, l’homme gémit et toussa. L’absence de lumière ne permit à personne de juger de son état. Là-haut, on percevait maintenant des paroles échangées à voix basse.
Continue readingVingt minutes plus tard, les deux hommes et Hugo étaient déposés par un cabriolet devant le Palais de justice. Il faisait nuit maintenant et en cette froide soirée, il n’y avait guère âme qui vive alentour.
Continue readingThéodore revint avec les deux voitures de Thiers.
– Prends la première, dit-il à Fortuné. Toi, ajouta-t-il en se tournant vers l’homme, monte dans l’autre !
Croyant contre toute raison en sa bonne étoile, Fortuné se dit que tant que le pire n’était pas advenu, il restait encore une chance. Il accéléra sa course. À côté de lui, Théodore l’encourageait. Il avait deviné l’intention de son compagnon et héla au passage un sergent qu’il reconnut en bas du remblais. Ils atteignirent enfin, hors d’haleine, les policiers à cheval qui stationnaient à l’entrée.
Continue reading© 2025 Les enquêtes de Fortuné et Héloïse Petitcolin
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