Samedi 1er décembre
Je n’ai pas bien dormi cette nuit. Le souvenir de Mrs Riley égorgée ne me laissa pas en repos. Je pensais aussi aux traces que sa mort et celle de son mari allaient laisser dans la mémoire de leurs descendants.

C’est pourtant dans un état tout à fait éveillé qu’après avoir préparé mes affaires pour mon retour, je me dirigeai à midi vers l’Athenaeum Club. En début de matinée, Darwin m’avait envoyé un mot confirmant son invitation. Je m’étais auparavant aéré le corps et l’esprit dans le quartier de St James’s Square. Au 28 Leicester Square, j’étais tombé par hasard sur le siège de la Société de zoologie, à laquelle Darwin avait remis il y a quelques mois une partie des spécimens qu’il avait rapportés de son voyage, en particulier ses collections d’oiseaux, dont les fameux pinsons des Galapagos dont il venait de nous parler.
En fin de matinée, j’avais aussi rendu une brève visite à l’agence londonienne du Bureau Veritas. Je m’étais engagé à le faire auprès de Charles Lefebvre, puis l’enchaînement des événements depuis dimanche m’en avait empêché. À vrai dire, cela m’était complètement sorti de l’esprit jusqu’à cette nuit lorsque j’y repensai entre deux rêves, un nouveau signe que mon cerveau a parfois de bien mystérieux fonctionnements. Comme si, libéré de la tension à laquelle cette sombre histoire l’avait soumis, il se remettait de jour comme de nuit à fonctionner avec ses repères habituels.
Cela tombait bien, car mes collègues anglais purent me remettre différents documents destinés à notre siège parisien. Ils le firent cependant un peu dans la précipitation, car ils attendaient ma visite plus tôt dans la semaine et avaient depuis renoncé à me voir. Cela donna d’ailleurs lieu à un petit incident que je ne m’explique pas. Le directeur de l’agence étant en rendez-vous, il ne put me recevoir et il remit à un employé une liasse d’enveloppes à mon intention. J’avais déjà quitté leur bureau depuis deux ou trois minutes et attendais un fiacre sur le trottoir quand cet employé me rejoignit en courant, le visage décomposé. Il voulait récupérer un document qui, disait-il, ne m’était pas destiné. Il tira de la liasse une enveloppe sur laquelle j’eus le temps de lire « Mr. Charles Lefebvre, Bureau Veritas, Paris, Private », me remercia et disparut sans plus d’explication. Je restai déconcerté : quel grave secret ce document renfermait-il pour que je ne sois pas digne de le transporter, moi en qui Lefebvre avait toute confiance ? J’étais encore perdu dans mes réflexions quand le fiacre me déposa devant l’Athenaeum Club.

Quelle surprise Charles Darwin m’y réservait-il ? Je n’en avais aucune idée.
Je le trouvai dans le hall d’entrée en compagnie de Julian et nous nous installâmes dans la Coffee Room, à une table de quatre. La surprise était donc cela : un quatrième invité.
Nous bavardâmes quelques instants de choses et d’autres, en particulier des tensions entre l’Empire ottoman et l’Égypte, qui dégradaient les relations diplomatiques entre le Royaume-Uni, allié du premier, et la France, alliée de la seconde.
Mes deux convives échangeaient des regards complices, mais de plus en plus inquiets à mesure que le temps passait et que le quatrième siège restait inoccupé.
Après avoir plusieurs fois consulté l’heure, Darwin nous commanda un cherry. Nous étions en pleine dégustation de ce doux alcool quand il se leva soudain, ayant aperçu à l’entrée de la pièce un jeune homme aux habits voyants, que d’autres personnes observaient aussi en chuchotant. L’homme était plus jeune et plus petit que Darwin, avec une profusion de cheveux bruns et des yeux brillants.
Tous deux se saluèrent et nous rejoignirent à notre table.
– Je suis heureux de faire votre connaissance, Mr Darwin. Veuillez m’excuser, je n’ai guère le temps de venir à l’Athenaeum depuis que j’y ai été admis et je n’ai pas eu encore le plaisir de parler avec vous.
– Le plaisir est pour nous, Mr Dickens, répondit Charles Darwin. Oui, c’est vraiment un honneur et un immense plaisir et nous vous remercions d’avoir accepté dans un si bref délai notre invitation.
– … que je ne saurais refuser, venant d’un confrère de l’Athenaeum !, enchaîna Dickens en me dévisageant, ainsi que Julian.
À vrai dire, en voyant la chaise vide, j’avais envisagé qu’il pût s’agir de rencontrer Charles Dickens, mais j’avais tout de même du mal à admettre que j’avais en face de moi le jeune romancier, déjà si célèbre. Julian était aussi troublé que moi. Nous nous présentâmes tous deux. Je vis que Dickens portait des bagues. Darwin lui commanda un cherry. Julian me glissa discrètement :
– Finalement, vous aviez raison ! Votre vœu est exaucé !
Je savais combien la charge de travail de Dickens était immense. Il assurait la responsabilité d’un magazine littéraire mensuel tout en poursuivant l’écriture de plusieurs récits en même temps. Je pensais, bien sûr, à Honoré de Balzac, qui s’imposait le même rythme de production et que j’avais eu la chance de rencontrer il y a trois ans (1). Mais c’était deux personnages bien différents !
Darwin reprit la parole :
– Pour tout dire, je pense que vous allez trouver étrange l’origine de cette invitation, Mr Dickens… Mr Petitcolin, qui est un de vos grands admirateurs outre-Manche…
Le romancier ne broncha pas, conscient de son génie.
– … vient… hum… de me tirer, avec Mr Chétif, d’une sombre histoire… dont vous avez peut-être entendu parler, d’ailleurs…
Dickens fit non de la tête, intrigué.
– Bref, peu importe, nous n’en dirons pas plus pour l’instant, continua Darwin avec soulagement. Mais je leur en suis tellement redevable, que lorsque j’ai appris que Mr Petitcolin vous lisait avec passion, j’ai osé imaginer ce déjeuner.
Dickens rit de bon cœur.
– Ainsi, je suis une récompense !? C’est bien la première fois que cela m’arrive !… Mais il va peut-être falloir que je m’y habitue…
Je n’aurais su dire s’il plaisantait ou s’il était sérieux.
– J’ai pris un extrême plaisir à lire les Pickwick’s Papers, dit Darwin.
J’approuvai d’un hochement de tête. Dickens devait être habitué à ce genre de compliment. Il jeta un regard circulaire dans l’immense salle de restaurant.
– Je vous remercie… Je ne suis pas sûr que l’Athenaeum ferait un bon décor de roman, commenta-t-il. C’est un cadre trop extraordinaire pour le commun des mortels. Non… Ce qui m’intéresse, c’est le côté romantique que l’on peut trouver dans ce qui nous est familier. Je ne pense pas que Pickwick viendrait ici…

Bizarrement, personne ne passait à notre table relever nos commandes.
– Nous étions faits pour nous rencontrer, Mr Darwin ! poursuivit Dickens. Il me semble que nous partageons des choses en commun. D’abord nos prénoms et nos initiales, bien sûr…
Une toux soudaine me prit, que je maîtrisai aussitôt, au grand amusement de Julian.
– … Et notre appartenance commune à ce Club que nous avons intégré au même moment, si je ne m’abuse, en juin dernier… Peut-être aussi la joie de commencer à fonder une famille ? Je suis marié depuis bientôt trois ans. L’êtes-vous, Mr Darwin ?
– Prochainement, en janvier.
– Formidable ! Vous expérimenterez bientôt, au coin du feu, une fois votre journée de travail achevée, le bonheur incomparable qu’apportent la douce tournure et les charmantes manières d’une présence féminine !
– C’est exactement ce que je recherche dans le mariage, vous ne sauriez si bien dire !, commenta Darwin.
Il n’était pas sûr que Dickens et Darwin sauraient apprécier à sa juste mesure Héloïse, dont les qualités différaient de celles qu’ils semblaient attendre chez une femme « au coin du feu ». J’eus le sentiment que Julian pensait la même chose au sujet d’Eileen, mais ni lui, ni moi, n’osâmes en faire tout haut la réflexion.
– Nous avons encore un autre point commun, reprit Dickens. Je sais que vous écrivez et j’ai hâte de lire le récit de votre voyage autour du monde. Ce sera certainement très dépaysant.
– Ça, je peux vous le garantir, Mr Dickens. Mais j’ai peu de mérite, c’est juste que je vais chercher l’inspiration plus loin que vous ! Je ne prétends pas être un écrivain.
Dickens fit la moue :
– Je dirais que c’est une question de regard davantage que d’inspiration. Les choses sont et ne sont pas ce qu’elles semblent être… Le plus dépaysant est parfois à quelques pas de chez nous.
Il ne pensait pas si bien dire. Voulait-il monter à l’étage visiter la bibliothèque ?
– … Et beaucoup de vos confrères décriraient l’autre bout du monde d’une manière très commune et sans surprise. Mais je doute que ce soit votre style, Mr Darwin.
Il ne savait pas à quel point il avait raison. J’en avais pris conscience il y a deux jours.
Darwin se mit à rire :
– Ce sera à vous de me le dire !… J’aurais dû vous donner mon texte à relire !
Dickens secoua la tête négativement et conclut :
– J’ai vraiment hâte de vous lire !
Soudain apparurent deux serveurs qui déposèrent devant nous des assiettes de foie gras. Darwin commenta malicieusement :
– Je me suis permis de commander un repas spécial. L’Athenaeum dispose d’un « chef » français, à qui j’ai demandé de nous concocter un déjeuner d’outre-Manche. Avec, en ouverture, ce foie gras du Périgord !
On nous servit du vin blanc pour accompagner cette délicieuse entrée en matière.
Décidément, j’aurais bien des raisons de me souvenir longtemps de cette dernière journée à Londres !
Après quelques bouchées, Dickens reprit la parole :
– Vous êtes Whig, je crois, Mr Darwin, comme beaucoup de membres de ce club ?
L’intéressé fut surpris par la question :
– Je vous avoue que je ne prends guère le temps de m’intéresser à la politique autant que d’autres membres de ma famille.
– Vous évoquez là, sauf erreur, votre frère Erasmus, qui est un proche d’Harriet Martineau, dit Dickens.
– Vous êtes bien informé, commenta Darwin.
– C’est mon métier, je suis aussi journaliste.
Julian m’expliqua en aparté que Mademoiselle Martineau était une journaliste et écrivain fort lue par les libéraux.
– Oui, je pense à Ras, mais aussi à toute ma famille, aussi bien du côté Darwin que Wedgwood.
– Eh bien, reprit Dickens, je vous souhaite de rester ce que vous êtes : un scientifique. Les politiques ne voient pas les choses telles qu’elles sont, ils les façonnent à l’image qu’ils s’en font, ou, plus exactement, des lois qu’ils veulent voter. J’ai suivi pour le Morning Chronicle les débats sur la loi sur les pauvres en 1834. Si vous saviez ce que j’ai entendu dans la bouche des Whigs et des Tories !… Vous n’imaginez pas comment l’on peut tordre la réalité ! Ils feraient mieux d’aller ne serait-ce qu’une fois dans l’East end, dans une workhouse comme celle d’Oliver Twist, ou dans un internat du Yorkshire comme celui que j’ai visité en février pour me documenter pour Nicholas Nickleby !
« Pickwick », « Nicholas Nickleby »… Je me fis la réflexion que cela faisait beaucoup de « ick », comme dans « Dickens ». Il voulait décidément mettre sa marque jusque dans le nom de ses créations. Mais, encore une fois, je gardai cela pour moi.
– Vous êtes-vous déjà promené dans Lambeth, Drury Lane ou à Whitechapel ? poursuivit le romancier.
Seul Julian confessa qu’il visitait parfois la famille d’un ancien ouvrier de la manufacture de New Lanark qui vivait à Seven Dials, un coin mal famé près de Drury Lane.
On était en effet très loin de Pall Mall, Belgravia et St James’s Square. J’aurais bien aimé marcher dans l’East end aux côtés de Dickens, mais cela serait pour une prochaine fois.

On apporta le plat suivant : des pâtes aux truffes nichées dans le creux de grandes assiettes. Le fumet qui s’en dégageait était irrésistible. Nos verres furent remplis d’un Bordeaux à la couleur engageante.
Darwin contemplait la table et nos visages réjouis avec une grande satisfaction.
Le décalage était frappant entre ce dont nous parlions et ce qui s’offrait à nos regards, dans nos assiettes et tout autour, dans cette magnifique Coffee Room de l’Athenaeum Club. Dickens – celui qui, d’entre nous, avait approché la pauvreté et la misère du plus près – ne semblait aucunement gêné par ce contraste.
– Nous connaissons une famille à Haworth près de Keighley, reprit Julian, les Brontë, dont les deux plus jeunes filles ont été emportées à dix ans par la tuberculose et les mauvais traitements subis dans un internat de la région.
Je voulus parler à Dickens de Branwell Brontë et de ses poèmes, mais Julian enchaînait déjà :
– Cher Mr Dickens, pardonnez-moi si je suis trop inquisiteur, mais quelle motivation vous a-t-elle poussé à vous intéresser de si près à ce que vivent ces enfants dans les workhouses et dans les internats du Yorkshire ?
Le romancier prit le temps de savourer les pâtes aux truffes :
– Ce plat est un vrai délice ! Hum… Je vais vous faire deux réponses. La première, comme je vous l’ai dit, est cette occasion qui m’a été donnée, en tant que journaliste pour le Morning Chronicle, d’assister aux débats parlementaires sur la loi de 1834. J’ai pris la mesure de l’ampleur de la misère qui frappe notre pays… et aussi de la méconnaissance dont les pauvres sont victimes de la part de ceux qui ne les côtoient pas – et qui parfois les exploitent. Ma seconde réponse… est mon secret… Je vous donne un indice : Fagin… Vous savez qui est Fagin ?…
Ce personnage saisissant était encore frais dans ma mémoire.
– Oui, répondis-je. C’est le receleur et chef de la bande d’enfants que rejoint Oliver Twist, qui leur apprend à voler et les tient sous sa coupe.
– Exactement. Mais il s’agit aussi d’une personne qui a réellement existé. Si vous trouvez un jour de qui il s’agit, vous découvrirez ma seconde réponse.
Dickens hocha la tête et pinça les lèvres, comme s’il voulait éloigner le souvenir de cet autre Fagin.

Il parlait beaucoup et dut s’en rendre compte, car il s’adressa soudain à Julian et à moi en français, avec un accent presque parfait :
– Et quelles nouvelles nous apportez-vous donc de Paris ? Qu’y faites-vous ? Quels motifs vous ont-ils conduits à Londres ?
Julian expliqua en quoi consistait son travail pour Bridgehouse Mill à Haworth et je présentai brièvement mon rôle au Bureau Veritas. Quant à la raison de ma venue ici, je restai vague. Darwin me sortit de cet embarras en décidant d’en dire davantage. Tôt ou tard, Dickens risquait de toute façon d’en entendre parler.
Lorsque le récit fut terminé, Dickens fit une remarque évidente – au moins pour quelqu’un qui découvrait cette histoire pour la première fois : Darwin avait parlé à un homme qui savait qu’il allait mourir quelques heures plus tard. Le romancier trouva cela très… romanesque.
Comme je m’y attendais, un point resta obscur pour Dickens : il ne comprenait pas pourquoi Edmond Riley avait pu en vouloir à ce point à Darwin.
– C’est que…, hésita ce dernier.
Il prit une profonde inspiration.
– Cher Charles – permettez-moi de vous appeler ainsi… C’est vrai que je vous ai pas tout dit au sujet de mon différend avec Mr Riley… Je crois que vous et moi avons encore un point commun : nous ne tenons rien pour acquis. Notre curiosité et notre liberté d’esprit nous poussent, comme vous le disiez, à observer autrement ce qui nous semble familier. De votre côté, vous faites découvrir à vos lecteurs ce monde populaire qu’ils connaissent si mal. De mon côté, certaines recherches que je mène depuis mon voyage sur le Beagle me conduisent à penser que le monde vivant fonctionne selon d’autres principes que ceux que l’on tient aujourd’hui pour acquis… Pour le dire en un mot…
Darwin vérifia que personne ne nous écoutait depuis une autre table.
– … la Création n’est pas sortie toute faite des mains du Créateur.
Dickens nous dévisagea d’un air étonné. À cet instant, l’on nous servit une généreuse bouillabaisse dont le chef français vint présenter la composition, ce qui détourna un moment la conversation vers d’autres sujets. Une fois le chef repartit, Darwin reprit son sujet en main en brandissant un morceau de poisson dans sa cuillère à soupe :
– Tenez, par exemple, ce rouget n’a pas toujours été rouget. Dans des temps très anciens, il a peut-être été cela.
Il avala le morceau de rouget et remplit à nouveau sa cuillère, mais uniquement de liquide.
– Il n’y a rien dans votre cuillère ! protesta Dickens.
– Si, il y a de tout petits organismes, trop petits pour qu’on les distingue à l’œil nu, mais que l’on pourrait découvrir avec un bon microscope… Enfin, là, j’espère qu’ils sont tous bien cuits et bien morts !
– Je l’espère aussi… enchaîna Dickens avec un regard dubitatif. Ce que vous êtes en train de dire, c’est que les animaux se transforment au fil des âges…
– Et les végétaux et les minéraux également.
– Mais pourquoi et comment ?
Darwin refit pour Dickens l’explication qu’il avait présentée il y a deux jours à Julian et moi.

Nous attaquions le dessert (une somptueuse Charlotte à la parisienne) lorsque Dickens conclut :
– J’admire ce que vous venez de m’exposer – ou le peu que j’en saisis. Je comprends que cela ait pu heurter profondément les convictions d’Edmond Riley. Je ne le connaissais pas, mais j’imagine qu’à ses yeux, Dieu avait un autre rôle que celui d’être le grand absent de la Création ! Et quand on s’attaque aux croyances des uns…
– Je ne m’attaque aux croyances de personne ! protesta Darwin.
Dickens posa sa main sur le bras du naturaliste :
– Vous avez raison, j’ai fait erreur. Ce n’est pas leurs croyances qui sont en jeu. C’est leur vérité. Et certains préfèrent tuer ou être tués plutôt que de reconnaître que ce qu’ils tiennent pour une vérité n’est qu’une croyance.
Nous nous levâmes sur ces bonnes paroles. Julian et moi remerciâmes Charles Darwin à double titre pour ce mémorable déjeuner : pour l’excellente chère que nous avions partagée et pour la compagnie exceptionnelle que nous avions eue la chance d’avoir.
Dickens fit chercher trois exemplaires d’Oliver Twist et nous en dédicaça chacun un exemplaire.
– Je conserve ici un petit stock de mes ouvrages en cas de nécessité, expliqua-t-il.
Et il ajouta, je ne sais trop pour quelle raison :
– Souvenez-vous que la misère à Londres et dans le pays est encore plus importante que ce que j’en décris dans mes romans !
Nous nous saluâmes chaleureusement et il monta au premier étage consulter des ouvrages à la bibliothèque.

(1) : La Disparue du Doyenné.