Darwin, Julian et moi nous séparâmes devant la majestueuse façade de l’Athenaeum Club, chacun se destinant maintenant à ses affaires personnelles. Les miennes consistaient à reprendre ma route dans quelques heures vers Douvres. Darwin repartait par le premier train vers Birmingham et Shrewsbury, Julian vers son hôtel.

Je remerciai chaleureusement Darwin pour ce déjeuner que nous venions de quitter, incroyable autant par la qualité de ses convives que par celle de ses mets.
J’avais commencé à m’éloigner quand un employé du club vint m’informer que deux messieurs souhaitaient s’entretenir brièvement avec moi. Fort étonné, je me résolus à le suivre au premier étage, jusqu’à un coin de la Drawing Room où deux hommes se levèrent à mon approche.
Ils respiraient un air de contentement et d’assurance et semblaient se sentir chez eux. Ils l’étaient. Le premier, environ soixante ans, prit son cigare de la main gauche et me tendit une poignée ferme :
– John Wilson Croker, fondateur de l’Athenaeum Club.
Le second, plus jeune d’une dizaine d’années, fit de même :
– Robert Peel, chef de l’opposition.
Il dut sentir ma main trembler dans la sienne. J’avais devant moi celui qui, il y a dix ans alors qu’il était Secrétaire d’État à l’Intérieur, avait créé Scotland Yard et les fondements de la police anglaise ! Pour cela, il avait dû vaincre les craintes des parlementaires qui, depuis l’action de Joseph Fouché il y a plus de trente ans en France, associaient le métier de police à celui d’espion et de délateur, et le voyaient comme une grave menace pour la vie privée des nobles et des bourgeois. Mais l’habileté de Peel et l’augmentation des crimes et des émeutes avaient fini par convaincre un nombre suffisant de récalcitrants.
– Il fait aussi partie des fondateurs du Club, ajouta Croker.
– Non, dit Peel en riant, celui qui tire toutes les ficelles, c’est lui !
– Redevenons sérieux, reprit Croker. Je vous en prie, asseyez-vous et goûtez ce single malt qui a plus de vingt ans d’âge…
Il se chargea lui-même de me remplir un verre. Il ne souhaitait apparemment pas d’employé et d’oreilles étrangères dans les parages.
Je pris place et appréciai à sa juste valeur ce breuvage exceptionnel, curieux de ce qui allait suivre.
– D’abord, continua John Wilson Croker, veuillez accepter nos excuses pour cette intrusion cavalière dans votre après-midi. Nous souhaitions vous entretenir brièvement, en l’absence de Mr Chétif et de messieurs Darwin et Dickens, que nous connaissons et apprécions par ailleurs. Ce dernier est d’ailleurs installé à quelques yards, dans la bibliothèque, si je ne me trompe pas…
– Nous voulions vous remercier infiniment, continua Robert Peel, pour votre intervention qui, conjointement aux efforts de notre police métropolitaine, a permis de rétablir la vérité sur ce drame. C’est le premier à marquer la jeune histoire de notre Club et nous allons faire en sorte qu’il soit rapidement oublié… La réputation de l’Athenaeum et celle de la famille Darwin sont heureusement préservées…
– Charles Darwin fait partie de nos membres les plus récents et les plus fidèles, reprit Croker. Si nous l’avons accepté parmi nous, c’est en reconnaissance de ses mérites personnels, bien sûr, mais aussi de ceux de son grand-père et de son père. Une grande lignée de savants ! Nous aurions été mortifiés que leur honneur soit mis en cause par cette malheureuse affaire.
… Et surtout par une affaire survenue dans le club qu’il avait fondé, pensai-je.

– Nous avons appris le décès de Mrs Riley…, reprit Robert Peel.
– Par Mr Pemberton ? demandai-je.
– Tout à fait. J’entretiens des liens étroits avec Charles Rowan et ses hommes. Rowan est le commissaire en chef à qui j’avais confié la fondation de Scotland Yard en 1829 et qui continue depuis d’abattre un travail du diable pour la protection du pays. L’inspecteur Pemberton semble être un policier de grande valeur. D’ailleurs…
Il tira d’une poche une lettre qu’il me tendit :
– … Il m’a chargé de vous remettre ceci.
Je glissai le document à l’intérieur de mon pardessus.
– Et pour tout vous dire…, continua Peel.
Il chercha du regard l’assentiment de Croker, qui le lui accorda d’un hochement de tête.
– … Rowan et moi entretenons également des liens – un peu moins réguliers ces derniers temps – avec votre directeur, Charles Lefebvre.
Mon verre faillit m’échapper. Lefebvre ne m’en avait jamais parlé. Mais je ne lui avais pas dit non plus que j’allais rencontrer Robert Peel, et pour cause. Il était naturel que le directeur du Bureau Veritas soit en relation avec les autorités de différents pays. Sur le terrain, les hommes de Veritas collaboraient souvent avec des enquêteurs des assureurs maritimes ou de la police. Et il y avait fort à parier que, comme ceux de l’agence Lloyd’s (1), des hommes de Veritas travaillant dans différents pays espionnaient pour le compte de leurs patries respectives. Quels meilleurs endroits pour cela que les grands ports et les capitales ?… Les espions de la reine Victoria et ceux de Louis-Philippe partageaient-ils leurs renseignements ?… Je digérais tout de même avec un goût amer la nouvelle que Lefebvre et Peel se connaissaient.
– Est-ce pour cette raison que Mr Pemberton a été aussi coopératif avec moi ? demandai-je.
– C’est exact, confirma Robert Peel. Quand Robert Darwin a parlé de vous à un responsable de Scotland Yard et a mentionné le Bureau Veritas, Rowan a tout de suite su que nous pouvions vous faire confiance.
Je ne le croyais qu’à moitié. Et si j’avais été un mouton noir de Veritas ? Moi, je ne ferais pas systématiquement confiance à tous les agents du Bureau… Robert Peel et Charles Rowan s’étaient sans doute renseignés un peu plus sur moi, d’une manière ou d’une autre… Et ils informeraient très certainement Lefebvre de mes aventures londoniennes.
– Charles Lefebvre est-il déjà venu ici ? questionnai-je par curiosité.
– Il manque rarement une visite lorsqu’il vient à Londres, dit Croker. J’ai été longtemps premier secrétaire de l’Amirauté et nous avons à chaque fois de longues discussions sur la marine de sa Majesté.
Ainsi donc mon directeur était aussi un familier du lieu et ne m’en avait rien dit. Pourtant, nous parlions souvent de l’Angleterre et de Londres. Mon trouble grandissait.
Croker se recala dans son siège :
– Vous aussi, vous êtes désormais bienvenu à l’Athenaeum à chaque fois que vous le souhaiterez. Eh oui, c’est mon privilège que d’accueillir au Club des personnes qui n’en sont pas membres !… Hum… Encore un dernier mot sur cette triste affaire. Nous nous sommes rendus ce matin chez Isabel Riley. C’est une femme forte qui saura, avec l’aide de son mari, surmonter cette épreuve. Elle a convenu avec nous que la meilleure explication à livrer au public était que son père, se sachant condamné à court terme par la maladie, avait mis fin à ses jours hors de son domicile, dans un lieu cher à son cœur – aussi étonnant que cela puisse paraître.
– C’est ce qui figurera dans le dossier de Scotland Yard, confirma Peel. Mr Pemberton a bien reçu ce matin cette fameuse bougie qui avait échappé à sa sagacité et il vous en remercie. Il vous sait gré, également, d’avoir compris avant tout le monde la signification du mouchoir ensanglanté. Il va sans dire que la bougie et le mouchoir, afin de s’accorder avec cette version des faits, vont disparaître des pièces à conviction. La bougie sera remplacée par ceci.
Peel sorti d’une poche un rasoir effilé qu’il posa sur un bras de son fauteuil.
Je pris une minute pour réfléchir puis m’exprimai :
– Messieurs, si cette version satisfait Isabel Riley et son mari, elle me convient aussi. Je pense qu’elle répond aux questions que peuvent se poser les membres et employés de l’Athenaeum qui ont connaissance de l’évènement, et qu’elle innocente définitivement Charles Darwin.
Encore une fois, la vérité officielle ne serait pas tout à fait celle des faits… mais je commençais à y être habitué. Je comprenais surtout que cette version permettait de sauvegarder le mieux possible la réputation de l’Athenaeum.
Mes deux interlocuteurs parurent soulagés, comme s’ils avaient craint des résistances de ma part.
– Pour cela également, nous vous remercions infiniment, Mr Petitcolin. Nous attendions votre réponse avant d’en parler à messieurs Darwin et Chétif.
– … Et Dickens, ajoutai-je timidement.
Croker et Peel se jetèrent un regard surpris.
– … Et Dickens, répéta Croker, nous en prenons note. Bien, nous avons suffisamment pris de votre temps, nous…
Un dernier détail me posait question.
– Comment, demandai-je, dans cette version officielle, expliquez-vous le fait qu’Edmond Riley ait choisi cet endroit pour se suicider, au risque, tout de même, d’entacher la renommée d’un établissement qu’il estimait ?
– Nous dirons qu’il n’a pas choisi cet endroit, répliqua Robert Peel. Il a été pris le soir du 22 novembre d’un élan de désespoir et s’est donné la mort ici comme il aurait pu le faire ailleurs, à un autre moment. Dans son tourment, il n’a pas mesuré les conséquences de son geste sur la réputation du Club… Et, qui sait, peut-être n’estimait-il pas tant que cela l’Athenaeum qui, vous le savez sans doute, compte aussi parmi ses membres des savants comme Charles Lyell. Mr Riley connaissait Charles Lyell, mais il n’appréciait pas sa conception de la géologie.
Ces réponses me satisfaisaient.

– Bien, reprit John Wilson Croker, nous pouvons à présent vous libérer. Nous aurons toujours plaisir à vous accueillir à nouveau et nous nous souviendrons longtemps de l’importance que votre enquête a eue pour notre Club.
Croker et Peel se levèrent et moi aussi. Mais je demandai la faveur de pouvoir rester seul encore quelques instants et savourer la fin de mon Whisky.
– Je vous en prie, dit Croker en me serrant la main. Si vous désirez quelque chose, n’hésitez pas à le faire savoir. J’ai fait passer la consigne à tous les employés, ils se feront un plaisir de satisfaire vos besoins.
Ils me prièrent tous deux de transmettre leurs amitiés à Charles Lefebvre.
Je demeurai enfoncé dans mon fauteuil, luttant contre la somnolence provoquée par ce repas trop copieux et cet alcool trop puissant. Je ne devais pas rater en milieu d’après-midi le départ de la voiture qui me déposerait à Douvres ce soir.
J’ouvrai la lettre de l’inspecteur Pemberton.

Cher Monsieur Petitcolin,
je tenais à vous remercier officiellement pour votre concours à la résolution de l’affaire Riley et vous donner quelques dernières nouvelles.
Nous avons trouvé au domicile d’Edmond Riley, des ressorts et des lames de différentes tailles, ainsi que, sur son bureau, des petites gouttelettes de cire vert-bleue semblables à celles qui se trouvaient sur la table du sous-sol de l’Athenaeum, ce qui prouve à nos yeux qu’il avait bien testé chez lui le mécanisme de la bougie. Nous avons trouvé également une carte au nom de John Redington, accessoiriste de théâtre. Nous nous sommes rendus à son magasin, 73 Hoxton Street, et il a confirmé avoir réalisé cette bougie mécanique pour, nous a-t-il dit, un monsieur qui voulait faire des tours de magie à ses petits enfants et qui était en réalité Mr Riley.
À partir des indications minutieuses de l’agent Withers, un fabricant de bougies a recoulé de la cire autour du mécanisme à ressort et nous l’avons essayé à plusieurs reprises. Il fonctionne parfaitement une fois que la cire a un peu fondu, projetant le même genre de gouttelettes quand on relâche la lame et que le fil de métal se rembobine violemment autour de l’axe. Lorsqu’elle a refroidi, la cire redevient opaque et dissimule l’intégralité du mécanisme, jusqu’à la lame qui devient invisible.
J’aurai plaisir à vous revoir si l’occasion se présente un jour à Londres ou à Paris.
Avec mes respectueuses salutations,
Timothy Pemberton

J’étais touché par ce sympathique courrier de l’inspecteur, qui ne l’avait très certainement pas écrit à la demande de son superintendant, mais parce que nous avions établi une relation de confiance entre nous. Il ne m’apprenait rien de très nouveau ; que ces confirmations viennent de Scotland Yard permettait cependant de clore définitivement l’affaire de la mort d’Edmond Riley. Je lui répondrai que moi aussi j’aurai plaisir à le revoir un jour.
Eh oui, l’imagination humaine était sans limite quand il s’agissait de faire du mal à autrui ! Je plaignais Pemberton, car il allait continuer d’en avoir tous les jours des preuves dans sa carrière.
Je me fis la réflexion que cette bougie tueuse pourrait bien figurer dans un musée des objets barbares, à côté de la machine infernale de Fieschi qui avait fait tant de morts il y a trois ans (2).
Malgré la mise en garde de messieurs Croker et Peel, je décidai que je donnerais à lire à Héloïse le récit de ces journées. Je lui en avais déjà décrit le début, elle exigerait d’en connaître la suite. Elle savait comme moi garder des secrets.

Je savourai encore quelques instants ma présence dans ce Club. Mais la savourais-je vraiment ? Ces journées et ce dernier entretien me confirmaient dans le sentiment qu’ici comme dans d’autres clubs de Londres, de Paris ou d’ailleurs, le pouvoir économique et politique, qu’il soit conservateur ou libéral, tissait sa toile pour continuer de développer sa puissance sur le monde. Croker, Peel et les membres de tous ces clubs abhorraient la Révolution française. Ils ne s’opposaient pas à ce que le « progrès » des industries et du commerce broie les humbles, les artisans, les ouvriers et les enfants pauvres auxquels Charles Dickens redonnait vie dans ses romans. Ce progrès était selon eux inévitable. C’était surtout qu’ils ne voulaient pas le contrôler. Et ils faisaient croire que l’existence d’un parlement garantissait la liberté et le respect de la dignité de chaque citoyen. Mais la vérité était que les clubs londoniens contrôlaient le parlement et que le chartisme, ce mouvement politique né récemment des mobilisations ouvrières et qui inspirait une grande peur aux possédants, n’y aurait jamais droit de cité. Croker, Peel et leurs amis prétendaient que le progrès des industries permettrait la prospérité et le bonheur du plus grand nombre. Cela me rappelait le discours des Saint-Simoniens qui m’avait tant séduit à l’École polytechnique et qui m’avait conduit vers le Bureau Veritas (3). L’Athenaeum Club était une ode à la gloire des grands savants et des grands industriels, et des hommes politiques et d’Église qui les soutenaient. Plus que Charles Darwin, c’est, comme l’avait dit Croker, Erasmus Darwin et ses amis industriels du club des lunatiques que l’Athenaeum avait accueillis en son sein.
Et en réalité le progrès était fascinant, autant que la misère qu’il provoquait était terrifiante. Dickens nous avait décrit combien celle des petites gens à Londres et dans les campagnes était pire que ce qu’il montrait dans ses romans. Comme il l’avait entendu lors des débats législatifs sur la New Poor Law de 1834, cette misère existait avec la bénédiction du parlement qui ne ressentait pour les pauvres que méfiance et peur, et dont les membres de tous bords se retrouvaient dans les clubs de Pall Mall à sympathiser, aplanir leurs petits différends, consolider leurs forces et affiner leurs stratégies. Pall Mall était le siège du syndicat des possédants, moins nombreux mais beaucoup plus riches que les syndicats ouvriers qui se développaient dans tout le pays.
Nulle personne qui m’est chère à Port-Louis, à Paris, à Haworth ou ailleurs ne serait jamais accueillie à l’Athenaeum et respectée pour ce qu’elle est. Philipp Warner, le tisserand d’Haworth qu’Héloïse et moi avions eu le privilège de rencontrer (4), ne viendrait jamais enseigner quelques vérités aux gens d’ici : comment, par exemple, lui et sa famille, jadis tisserands prospères, avaient descendu dix par dix les barreaux de l’échelle sociale, tout en continuant de travailler douze heures par jour, parce que les machines à tisser mécanisées lui avaient pris son travail. Quand nous l’avions rencontré, il vivait avec sa femme et leurs trois enfants dans une seule pièce non chauffée au creux de l’hiver. Aujourd’hui, grâce à Eileen et son père, ils occupaient un logement plus digne et Philipp Warner avait été embauché à Bridgehouse Mill pour un salaire plus rémunérateur.
Je comprenais également que le Bureau Veritas dans lequel je mettais tant d’idéaux était aussi un rouage de ce progrès qui était loin de signifier une vie meilleure pour tous. Il en était même un rouage essentiel, puisqu’il participait à la circulation mondiale des produits à travers les fleuves et les océans, au profit soi-disant de tous les hommes – mais en réalité de certains, bien plus que d’autres. Il participait à la sélection des entreprises, telle que Darwin l’étudiait pour le monde naturel, faisant le tri entre les plus performantes et les autres. Partout dans les industries, c’était la même concurrence à l’œuvre pour survivre aux dépens des autres. Pourquoi pas, si cela avait été pour le bien du plus grand nombre ? Mais il me semblait de plus en plus que ce n’était que pour le bien de quelques-uns. Plus que la concurrence entre les entreprises, la production devrait avant tout viser le bien de tous.

J’avais fini mon verre et me levai, pour me rasseoir aussitôt, sous le coup d’une nouvelle inspiration. J’imaginais Charles Lefebvre devisant dans cette magnifique Drawing Room avec John Wilson Croker et Robert Peel… Que se disaient-ils ? S’échangeaient des secrets du genre de ceux que renfermait l’enveloppe que l’on avait refusé de me donner ce matin à l’agence Veritas ?
Lefebvre et Croker, c’était l’alliance, de part et d’autre de la Manche, entre les industries et le pouvoir politique. Avec Peel en plus, les industries et le pouvoir politique s’alliaient avec la police, une police obéissant aux intérêts des puissants. On pouvait y associer l’armée, ces soldats qui avaient brisé la jambe de Julian en dispersant une manifestation ouvrière il y a quatre ans5… Le Bureau Veritas associé aux grandes industries et aux polices pour garantir les intérêts des puissants… Charles Lefebvre, mon employeur, du côté de ceux qui avaient battu l’ami que je venais de quitter devant l’Athenaeum… Mon esprit s’égarait peut-être. Mais j’avais l’intuition que ce n’est pas à cela que j’avais voulu consacrer ma vie en sortant de l’École polytechnique.
Je me levai d’un bond et quittai l’Athenaeum Club, laissant là la part de « duc » qui était en moi, comme aurait dit Charles Darwin.
Héloïse m’attendait.

(1) : Le Veritas britannique, né au XVIIe siècle.
(2) : La Disparue du Doyenné.
(3) : La Disparue du Doyenné.
(4) : Les Mystères de Roe Head.