Les enquêtes de Fortuné et Héloïse Petitcolin

Investigations criminelles dans les années 1830

Author: Fortune (page 4 of 8)

Chapitre XXI : Un à zéro

Croyant contre toute raison en sa bonne étoile, Fortuné se dit que tant que le pire n’était pas advenu, il restait encore une chance. Il accéléra sa course. À côté de lui, Théodore l’encourageait. Il avait deviné l’intention de son compagnon et héla au passage un sergent qu’il reconnut en bas du remblais. Ils atteignirent enfin, hors d’haleine, les policiers à cheval qui stationnaient à l’entrée.

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Chapitre XX : Toute la foudre du ciel

Héloïse et Fortuné venaient d’arriver sur le chantier, que les premiers rayons d’un froid soleil commençaient à peine à éclairer. L’entrée était surveillée par des agents de sécurité de la Compagnie qui avaient reçu comme consigne de ne faire pénétrer aucun ouvrier.

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Chapitre XIX : En bonne compagnie chez Tortoni

– La journée a été bien remplie, dit Émile Pereire, mais je n’allais pas laisser filer la chance de passer un agréable moment avec une jolie femme et un polytechnicien !… Ma femme, quant à elle, est habituée à ce que je rentre tard.

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Chapitre XVIII : PSG

Le chantier du chemin de fer de la ligne Paris-Saint-Germain n’était pas une découverte pour Fortuné. Comme de nombreux Parisiens, il le fréquentait souvent depuis son ouverture à l’automne 1835 dans le nord-ouest de la capitale.

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Chapitre XVII : Ports d’attache

Mercredi 9 mars au matin, Fortuné avait rejoint son bureau place de la Bourse. La nuit avait été meilleure qu’espéré. Sa côte blessée ne l’avait réveillé que deux fois.

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Chapitre XVI : Chardonneret

Une profonde inquiétude se lisait dans les yeux de Théodore, éclairés par la flamme de la lanterne.

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Chapitre XV : Préparatifs

Au moment même où Théodore et Fortuné tentaient de déchiffrer les mystérieux messages de Poisneuf, un homme pénétrait sur un immense chantier. Il s’inquiétait de ne pas avoir de nouvelles de son chef depuis deux jours, mais continuait de faire ce qui avait été décidé.
Il connaissait les gardes à l’entrée et leur avait versé une somme d’argent en expliquant que la longue caisse qu’il portait sur ses épaules contenait de l’outillage qu’il aurait dû apporter dans la matinée, mais qu’il l’avait oublié dans un café après avoir un peu trop bu et l’avait récupérée seulement ce soir.
Il les prévint qu’il devait la déposer à l’autre bout du chantier et que cela lui prendrait un peu de temps.
Après avoir parcouru quelques centaines de mètres à la lumière de la lune, il dissimula son chargement sous un monticule de planches et de gravas, puis ressortit du chantier en passant devant les mêmes gardes. La relève n’avait pas encore eu lieu, conformément à ses calculs, et c’était parfait comme cela. Moins il y avait de témoins, mieux c’était.

Chapitre XIV : Un jardin abandonné

C’est dans un cabriolet qui filait vers le sud que la conversation se poursuivit entre Théodore et Fortuné. Ce dernier n’était pas mécontent de se retrouver seul avec son ami, sans la présence muette et déconcertante de son chef.

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Chapitre XIII : Au-dessus de la Maison des morts

– Ne garde pas la bouche ouverte, Fortuné, c’est une attitude peu digne pour un homme de ton rang !
Mais il restait interloqué.

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Chapitre XII : Un homme à terre

Contrarié par la tournure que prenaient les événements, Fortuné invita plus tard Héloïse à dîner dans un restaurant du quartier de l’Hôtel de ville ouvert en ce dimanche soir. Il estimait à juste titre que toute cette affaire leur enlevait de précieux moments à vivre ensemble.

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